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Street art : l'expo CAPITALE(S) met l'art urbain à l'honneur



Du graffiti au pochoir, de Banksy à Miss.Tic, des catacombes aux musées d’art, l’exposition CAPITALE(S) réactualise la légitimité de l’art urbain et nous éclaire sur son ambivalence, sa reconnaissance progressive et sa nécessité en tant que révolution culturelle.


« Au graffiti vandale s’ajoutent désormais des pratiques plus encadrées sur des murs autorisés. Qui aurait pu prédire que le rejet d’hier se transformerait un jour en commandes institutionnelles ! Mais les instances municipales ont compris que l’art, en particulier l’art urbain, peut contribuer à l’amélioration de la qualité esthétique des espaces publics ainsi qu’à l’émergence d’œuvres représentatives de l’art de notre temps. »


« L’art urbain est un langage vivant. Par les émotions qu’elles procurent, les combats qu’elles portent et les injustices qu’elles dénoncent, ces œuvres nous invitent à marquer une pause pour admirer la beauté d’un lieu ou poser un regard critique sur l’état de la société. Qu’il choisisse le noir et blanc ou l’explosion de couleurs, l’art urbain est un art par essence populaire, il n’existe que dans le partage et permet de tisser des liens avec le reste du monde. Or, nous avons plus que jamais besoin de ce mode d’expression qui abat les frontières culturelles et résonne chez chacune et chacun d’entre nous » - Anne Hidalgo



La Ville de Paris nous emporte au cœur du mouvement avec cette fascinante rétrospective autour de 70 artistes. Quelque part, les street artistes ne seraient-ils pas, eux aussi, de l'espèce des graphistes freelances et illustrateurs indépendants ? Car il convient de dire que le design graphique et le street art partagent les mêmes origines...


Œuvres de collections, archives, « armes du crime » sous vitrine et chasses aux indices, que ce soit à hauteur du regard ou sur plafond, ces œuvres nous mirent et s’érigent en veilleurs bienveillants. Certaines d’entre elles pourraient bien résister au temps comme les fresques d'art pariétal dans nos grottes.


Le commissariat de l’exposition a été confié à Magda Danysz, Elise Herszkowicz, Nicolas Laugero Lasserre et Marko 93. Leur connaissance étendue de l’art urbain et de ses enjeux, ainsi que leur complémentarité dans leurs approches, visions et parcours, font de ces quatre personnalités une équipe en parfaite résonance avec le projet.


Du samedi 15 octobre 2022 au samedi 11 février 2023. Gratuit, sur réservation.

Salle Saint-Jean de l'Hôtel de Ville de Paris, 5 rue de Lobau, Paris 4e.





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